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Tigretoile

10 décembre 2008

Tel quel Phillippe !

Je cite : " Parmi d'autres femmes et hommes de langages, illustres par leurs livres et
leurs épopées, qu'il a cités tout au long de son discours en Suède, le
prix Nobel J.M.G. Le Clézio a dédié son prix à Danyel Waro.  « Au
Réunionnais Danyel Waro, chanteur de maloya, l'insoumis », une dédicace
qui résonne pour nous de manière exemplaire. La réflexion du nouveau nobel
tournait autour du paradoxe qui le tiraille, celui qui l'oblige à user
d'une langue comprise seulement par les puissants et les nantis alors même
qu'il a vocation à s'adresser aux exclus de ce monde.
« Pourquoi est-ce si difficile ? », se demande l'écrivain dans sa
solitude. Comment accepter la douloureuse idée que la vocation d'écrire
puisse naître d'une incapacité à agir ?
Peut-être la musique est-elle plus à même de soutenir les mots du peuple
au travers d'une poétique ? C'est dans tous les cas ce qui caractérise le
travail de Danyel Waro. Plus que l'insoumission, qui porte en elle le
risque de se réduire au sensationnel de l'acte révolutionnaire, c'est par
une attention renouvelée à la langue créole, à son rythme, mais surtout à
son usage dans la sphère privée et dans l'espace publique, que Danyel Waro
atteint le cour du plus grand nombre, ceux dont la parole n'est pas
entendue, et qui par conséquent, n'ont pas le loisir d'accéder à la
production littéraire.
Car c'est bien d'un problème de langue qu'il
s'agit.
Qu'est-ce qu'une langue qui ne serait portée que par l'art et la poésie,
aussi belles soient les ouvres nées de cet art, si elle n'est pas
revivifiée par la parole quotidienne ? Une langue à l'agonie, incapable de
porter et soutenir le peuple qui l'a vu naître.

« Faut-il réinventer la culture ? Faut-il revenir à une communication
immédiate, directe ? », se demande encore J.M.G. Le Clézio.

« On serait tenté de croire que le cinéma joue ce rôle aujourd'hui, ou
bien la chanson populaire, rythmée, rimée, dansée. Le jazz peut-être, ou
sous d'autres cieux, le calypso, le maloya, le sega », continue Le Clézio.
Croyance illusoire ou constatation d'anthropologue, qu'elles qu'en soient
les conséquences pour la littérature, nous en avons fait le pari cette
semaine avec une série de concerts autour du maloya... " Phillippe Conrath, africolor

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3 décembre 2008

C koi ce blog ?

sweet clash & fire

PREMIER ROUND

/ DEUXIEME ROUND 

S_Groud_bataillePaat'

la marge féconde vs le toutmonde 

: « le dernier combat ? »

càtoi <> àQi?

Toi!

{oui> tujoues à monter toi

même cette histoire

"comme un jeu"

17002042_mPlastikLison

etc...

3 décembre 2008

sweet clash &amp; fire ~\sons ? à toi de faire

sweet clash & fire  

~\sons ? à toi de faire ton mix

°ç|é~où ? cherche vers le sol

Recherche-action artistique et sociale issue de l’expérience des frictions (REAASOIEFR)

2 décembre 2008

salut ctoi? Tqui ? toulmonde m'appelle « le tigre

salut ctoi? Tqui ? toulmonde m'appelle « le tigre étoilé? »

bleu_bulle_copie_bleu

Je

Jeme

Jem'

Je me meus

"Nous ne cherchons pas moins le tranquille abandon aux personnes et aux choses, que la façon énergique de nous affirmer vis à vis d'elles" (G.Simmel)

jeans_d_ambulation

Un gestionnaire contrarié        la_touffe_parade

Un homme musicien                                                          rock_garage

Un combattant pour qui chaque minute est un défi visible 29464616_m

Un urbain hyperactif                                                         expo_d_ambulation_nocturne

Un rêveur endurci Le monde comme une saillie La vie comme énergie Le chaos comme cri Et l'espace des échanges comme terrain à bâtir, à fleurir Territoire politique, poétique

2 décembre 2008

Discours de campagne

C’est une première et un honneur de m’exprimer ici aujourd’hui.

Ces trois années... Trois ans, cela permet de prendre ses marques, d’avancer avec une équipe sur un projet et d’avancer encore, une fois l’existant et les premiers projets évalués…

Je souhaite que nous puissions continuer. Je m’explique.

L’objectif est de donner aux pratiques artistiques des publics les plus divers une belle place dans le vaste monde de la vie et de la création artistique.

La culture a ceci de particulier que chaque acteur y trace un sillon unique et que se dessinent de grandes parcelles, de grands territoires qui réunissent les gens. Les sillons se croisent en de nombreux points communs, les parcelles se recoupent et souvent, elles ne se touchent pas. Soit qu’elles sont sur deux plans séparés, soit, et c’est le malheur du spectacle vivant, que quand l’un se manifeste, dans la lumière de l’instant, l’autre est déjà fini et, comme un mirage, s’est évanoui.

C’est ce qui fait de nous une sorte de colonie de Sisyphes épars, dont la magie est aussi le fardeau.

C’est pourquoi nous tentons de dresser des passerelles, d’apposer des poulies et de tendre des courroies entre ces territoires mouvants.

Pour être, la création et la pratique artistiques doivent être libres, libres d’entrer en collision et de donner à voir le jour entre les mots, le vide entre les gestes.

Elles doivent ouvrir pour chacun un espace où creuser profondément et respirer au large.

Elles doivent intégrer, être infiltrées de diversité, à l’instar du Tout-monde cher aux penseurs de la créolité, penseurs de la marge féconde.

Elles doivent ne pas avoir peur et se frotter au silence, à la limite, à l’absence.

(...) Les jeunes, filles et garçons, ont travaillé alternativement en compagnie de musiciens et du plasticien. Accompagnés de la viole de gambe ou de la guitare baroque, ils ont travaillé des textes en vieux français, ont prolongé certains vers avec leurs mots, ont amené leurs propres récits, dont par exemple l’histoire d’un africain qui quitte son pays pour émigrer.

A d’autres moments, ils partaient avec les deux artistes-intervenants faire des photos de leur quartier.

Le 11 novembre au théâtre, ils étaient tous sur scène pour un beau concert devant le public du collège de F., devant un public nombreux avec des lycéens et des copains.

Quand nous avons revu cette photo de la passerelle du L., faite par l’un des jeunes, elle nous a plu pour illustrer notre démarche commune au sein de l’association.

Je vous raconte tous ces détails, car plus que le résultat visible, c’est la manière de travailler qui donne tout son sens à notre projet et fonde notre identité.

Dans le projet que nous venons de citer, il y a une philosophie, et si nous avons pu la mettre en musique et en image, c’est que nous sommes pas n'importe où.

C’est que nous sommes territoire d’une politique forte de soutien aux artistes.

C’est un plaisir et un combat sans cesse à renouveler.

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2 décembre 2008

sweet clash &amp; fire musiciens et danseurs des

sweet clash & fire

musiciens et danseurs des deux sexes aux airs libres

17002042_mPlastikLison

la marge féconde vs le toutmonde : « le dernier combat ? »

Deuxième round

Frictions, combat de sons

En plusieurs rounds

Ils jouent, ils rient, ils crient

Ils virevoltent, se télescopent dans des syncopes

Suivant le scénario improbable mais vrai d’une rencontre

Ils occupent l’espace et décuplent leurs forces

Ils soufflent, il vente

Ils sont nombreux

Ils se tiennent chaud et se font face

Par les temps qui courent

Il faut être fou ou amoureux

Un peu des deux

Ils ont puisé dans de multiples rencontres, leur désir de s’affronter dans la douceur d’une écoute laissant la place à chacun des musiciens et danseurs qu’ils affrontent

2 décembre 2008

sweet clash &amp; fire musiciens et danseurs des

sweet clash & fire

musiciens et danseurs des deux sexes aux airs libres

S_Groud_bataillePaat'

la marge féconde vs le toutmonde : « le dernier combat ? »

Recherche-action artistique et sociale issue de l’expérience des frictions (REAASOIEFR)

Résoudre l’équation démocratique en version dynamique,
dire au gens :

ceci est un espace à traverser à investir librement, imaginez
et prenez place

Ne pas le vouloir, le dire, le prétendre, l'afficher… mais le faire
se coltiner............................

Tirer les fruits de l’expérience, l’expérience artistique, l’expérience du collectif… la production, la formation, la professionnalisation, le territoire, les réseaux, la chaine de production, le tunnel, les débouchés, le labyrinthe, le podium, la lumière, le succès… d’estime… la bricole, la mutualisation, faire la manche, « il n’aurait fallu », l’éthique à l’œuvre, la politique culturelle… pour la gloire… faire et se faire… solidarité… manger… dire… dire… des rencontres qui font mouche… un casting de rêve

Qui, pourquoi et comment ? Travailler en résidence dans la vie*

* s’intégrer à un cadre pour éprouver sa liberté

en avoir le cœur net, essayer des formes différentes pour traiter ces questions

(le concert, lecture, performance avec danse, le workshop, l’atelier ouvert, le film, etc.)

la proximité avec des créateurs qui ciblent leur démarche dans la pluridisciplinarité, qui s’ouvrent à l’extérieur et ne craignent ni la proximité des gens, ni celle du commerce, ni celle de l’évènement

mettre en abîme les enjeux de la reconnaissance de l’intégration, de l’insertion pour les artistes eux-même (reconnaissance d’une écriture, d’une capacité de leadership, partage décloisonnement des écritures, des gestes et des attitudes)

s’inspirer des travaux alentours,

être face à la Ville, en travers des gens, des habitants, des amateurs

                  réagir, accompagner, partir de textes, d’images, de travaux existants

s’appuyer sur les espaces (traversée, salle équipée « gros son », salle équipée « musique jouée par les gestes »)

                                               fouiller, réunir, fouiller ensemble, avec les équipes

                        monter-démonter les enjeux financiers d’une production,

jouer des contraintes techniques

mettre en scène les objectifs d’une communication ou d’une RP

Par exemple : s'appuyer en trois temps (1) (2) (3) sur l'espace de traversée avec les deux salles high tech qui ouvrent dessus

Quoi ? « le dernier combat » ? scenario de base*

*réinterroger sans cesse le processus, la forme, l’inter-action, l’exercice de la responsabilité

(à la manière d'un thriller qui commence par le héros tombant dans le coma ou se noyant ou sombrant dans le doute affreux, plonger le spectateur d’emblée dans le moment clef où tout menace de basculer)

Diagnostic de la fortune / carrefour des identités

Premier tableau

Crescendo atomisé

(espace de traversée : des stands, des pupitres, des écrans, une bande-son)

catapulter les images, les bribes éclatées de cette histoire, faire valser les fragments d’une vérité éparse

comme à la roulette ...

les ingrédients sont là devant, autour, mais lesquels choisir, par où commencer

il était une fois… (le dernier des oursons dans le p'ti lit, le p'ti poucet à la table bien obligé de gagner la forêt pour manger comme une bête, cendrillon bien obligée d'aller au bal faire la fille de joie puisqu'il y a même pas de mari pour elle, le mousse du p'ti navire qui finira mangé)

peut-on
doit-on choisir

la roue tourne est-ce mon esprit ou le destin...

moi...
l'autre,

puis l'autre,

encore un autre...

déjà dans une tête c compliqué alors dans plusieurs

- on aurait peut-être dû sélectionner, revenir à la méritocratie
annoncer l'appel mais avoir déjà choisi, se boucher les oreilles quand ils
parlent et confient leurs désirs -

... c dommage de regretter ce que l'on a voulu et contribué à créé
... c dommage de regretter

(1)  That's it mec ? du doute, des désirs, des éléments épars / un e space comme un

Commencer dans l'allée avec télescopage, prise en tenaille :
- spatialisation d'éléments divers écriture, images

- bande-sons qui fasse entendre des douceurs, musiques de chambre, du boom boom aussi, du début de chorus (simultanés)
- des comédiens (amateurs?) et danseurs qui les poussent à la tribune - va-y quoi ! -
y a-t-il de la place pour tout le monde

Vers une mercatique errante ?

Déroute idéologique

Second tableau

Triple forte saturé

(salle « gros son », le tour du monde de la question en un concert de rock)

Une fois n’est pas coutume, cela commence par une petite morale : si tout le monde montait dans le bateau, il y aurait-il de la place pour tout le monde ?

Kant avait tout compris, il ne restait plus qu’à passer à l’acte et se salir les mains !

Le créateur est-il à l’abris ou au carrefour ?Cage ouvre sa fenêtre et entend de la musique !

Le créateur est-il l’unique, le seul (après Dieu) ?Gaston Miron, in L’homme repaillé, célèbre le saint plagiat qui fait le lit de l’humanité !

Les modèles de la culture en crise ?

Quittons les banales révoltes au rythme des :

« Latarjet n’était pas le premier ! », « Les permittents mieux servis par la réforme ! » ou « Gâte moi, invite-moi rue de Valois et je me désolidarise de suite… »

Prenons un peu de recul, posons-nous autour d’un petit paradoxe :

Relisons le script de « FMI Portés disparu » qui passe ce soir sur nos écrans, du célèbre self made man Georg Simmel, in La tragédie de la culture, « Nous ne cherchons pas moins le tranquille abandon aux personnes et aux choses que la façon énergique de nous affirmer vis-à-vis d’elles ».

Evitons les solutions toutes faites :

« Il y a dans la réconciliation comme dans la venue du messie, juste l’ombre d’un certain ennui… »  George Steiner, interview d’Antoine Spire, France Culture

Parlant d’une expérience de l’enfermement à l’usage d’une étudiante en Lettres sous Brejnev, il avait dit que « l’esprit humain est indestructible, totalement », que « la poésie peut sauver l’homme, même dans l’impossible », qu’ « une traduction traduit ce qu’elle traduit, autrement dit que langage et réalité ont un rapport » et « quatrièmement », qu’ « il faut être très joyeux » ! 


sombrer dans le chaos, plonger dans le son, tenter la synthèse par combustion, par crépitation, par acclimatation forcée

le bordel, pas de place pour tout le monde ?

« déjà pour avoir ton gig c chaud ; alors tu penses, pour pas être une ombre de side man
mais avoir droit au chapitre : bonne chance MEC – prend ton chorus et c la guerre ! »
« femmes, solistes, chorusseurs, écrivains, chorégraphe de tous les pays, citoyens accrochez-vous !!!!! »

(2)  Tiens y sont encore là eux ? / "cohabité" = épouvantable, as phyx ie

Passer à la salle "gros son et haut plafond" du chaos musical
- c à dire du concentré de ce qui était spatialisé, (plutôt gros son)
- avec en l'air comédiens et danseurs en baudrier qui nagent dans le sens dont ils témoignent / brasses dans l’air / parmi eux des récitants muets qui soient des danseurs
receuillir une "poésie errante" à la rencontre du quartier et de ses habitants / les confronter à des pubs, des slogans, des magazines « chocs » / une mémoire fragmentée

Synthèse possible ?*

L’étreinte se défait

Troisième tableau

Calme post coïtum

(les comédiens et musiciens sont joués, salle équipée Ircam)

décomposer, pourquoi, comment ?
quelle solution ?
la grève, la révolte, la discussion, le sacrifice, les compromis, diviser
pour régner

laisser planer le doute, résonner le phénomène acoustique, souffler l’esprit libéré du vacarme

le CLASH entre (le "chez soi", l'"intime", l'"enclos", le "mon projet", "mon
désir", "maplace", "mon rêve", l'"espoir", l"espace de recueillement") et le
yo on va faire un truc où tout le monde aura sa place, un VRAI partage,

une création habitée comme un squat, une babel, une arche de noé

on est des animaux rêveurs un peu têtus et bouchés dans l'adversité
 
(3) Le ciel lavé des lendemains de tempête / gestes = peut-on se toucher
après ça ?

On passe dans la 2e salle équipée
- plutôt une musique comme après la tempête (écritures chuchotées, soufflées, résiduelles cf Lachenman, le maître, Escalona Mijares, le jeune)
- musique générée par les danseurs et amateurs qui utilisent le dispositif de jeu Ircam

Pendant la durée à une tribune (discours) : un manager résume sa vision
techtonique d'une démocratie en danger, d'une mondialisation qui se rue sur
nous, d'un corps social fragmenté, de la dissipation des solutions
idéologiques, logiques et philosophiques dans le grand siphon du plaisir, la
mise en expérimentation d'artistes, d'artistes amateurs, du jazz, d'un
public cobaye

(à la manière des one-man-show : cette écriture devra se confronter aux regards croisés du publics et des mauvaises langues)

Et l'avenir

qui ? à la sortie (sortie de la rampe dans le dos de cet espace)
d'une fève, d'un santon magique (des hommes qui sortent avec des miroirs
réfléchissant leur image aux spectateurs

ouai je sais

heureusement qu’il s’agit d’un début, la fin pourra changer

2 décembre 2008

Arrosoir coquelicot

Poursuivant de noirs desseins

Poursuivant l’ombre sourde

Il s’apitoie sur son sort quand soudain

Apparition d’une ‘oire

De décor pourvu

De désordre tremblement
Est dans son corps

Une immense langueur

Du plus ardant désir

Ouvrant au jour

A la foudre ses appétits

Pris dans le premier pas d’un arbrisseau

Il porte en lui le soubresaut du coquelicot

Qui ne fait que passer

Allez

Qui ne fait que passer

Allez

improvisé en janvier 2008 avec Deborah et Jérôme

www.myspace.com/unetemptedesucreglace 

2 décembre 2008

l'art le lieu et maintenant ?

Vivre l'art

l'art a besoin de vivre, de se tromper, de se lancer, de errer et mûrir

l'art a besoin de lumière

que se pose sur lui les regards

et le regard guide l'écoute, instruit le cerveau, fait battre le coeur... produit la connection d'une corde sensible, touche à une énergie que nous désignons très mal en français (j'aime l'émerveillement quand il remue "ça")

Qu'il soit issu d'un concept, d'une forme, d'un raffinement du geste ou de la plume, d'un cri instinctif, d'un hasard créateur concret

l'art met en résonnance l'homme avec la nuit, le jour, le monde et par là construit un autre état d'apesanteur avec le temps et l'espace, avec soi même et nécessairement avec les autres (même goûté égoïstement, jalousement, l'art nous transforme et transforme nos rapports aux autres)

l'art est à vivre, n'existe pas s'il n'est vécu (là l'existence et l'essence se confonde)

Le lieu

l'art n'est pas une utopie, c'est de trouver L'art qui est utopique

sinon il ne nous surprendrait pas, il ne serait nulle part, il n'aurait jamais existé, prononcer son nom serait une supercherie

l'art se touche (même quand il se limite à des gentilles caresses du nombril entre soi)

l'art a besoin de codes : il a une adresse géographique et psychique

chacun peu dire avec certitude "il est là, il n'est pas ici"

chacun ne peut pas le trouver sous le sabot d'un cheval

l'art a donc une situation, un lieu (il en a mille, il résonne voir plus donc réapparaît voir ne devient de l'art que quand il revient avec ce goût mi nostalgique mi jouissif du déjà vu unique)

la ville ou la campagne, la jour (debout) ou la nuit (couché)

par extension, la banlieue ou la périphérie des centre-bourg "capitales" en milieu rural

il a un visage a priori

l'artiste a un lieu de travail et avec le public un lieu de représentation cet autre travail (le seul rémunéré ou presque, surtout si le public paie pour, sinon... vive les subventions, les impots, les cotisations à la Caisse des...)

l'art nécessite donc :

d'exister

un espace

mais ce n'est pas tout

> du temps (perte de temps, temps non rentable, coût d'opportunité disent les économistes, manque à gagner dit l'entrepreneur de base), les "gens" vont-ils encore sauf quand ils sont dans une secte "x" continuer à sortir le soir et payer pour aller voir de l'art (ou s'amuser ou être dans le monde les coulisses coquins ou flatteurs), le frisson quoi

> des confrontations nécessaires, l'éducation comme le "no futur"

et.......... des moyens

le nombre de musiciens, l'acoustique, la luminosité, l'édition, la qualité du papier, du distributeur... et de quoi payer ses factures, son costume, les études de ses enfants, sa maison de campagne... sa retraite... sa rêverie

Mais

> peut-on encore considérer ces moyens comme un dû (exemple sans rapport avec quiquonque ayant existé : "j'arrête de respirer si tu ne bouches pas mon deficit et je pétitionne à t'en faire flipper la réélection que tu te dis c'est quand même plus cool de boire des coups à un vernissage...")

> le politique a -t-il encore des sous (ou pluto a-t-il encore la possibilité de s'endetter sans entrave) ?

> le reste du public (non conquis) a-t-il envie d'autre chose ?

> quel espace reste-t-il à l'homme moderne entre l'opéra, la grande scène rock, l'expo Monnet et le théâtre de rue (j'oubliais le concert de ma fille et l'expo de ma belle soeur) ?

J'oubliais, sans être sûr de l'utilité des politiques de l'art, je suis sûr de l'utilité des actions et créations qui elles nécessitent des moyens

D'où la mise en discussion des questions de l'art et des politiques culturelles trans-esthétiques et trans-communales comme une chose dynamique, urgente, "dynamite" ?

2 décembre 2008

Ca y est je l’ouvre

Ceci est une fiction

Soyez aimables considérez que chaque ressemblance avec qqn
de connu est une vague idée de la réalité ny voyez nulle diffamation c’est un poème d’amour 

Chers concitoyens, chers collègues, chers ami(e)s, chers ennemis ( ?)

Ce petit témoignage d’un gars gentil moi, petite fourmi plongée dans l'hiver comme dans un bon pull (ou comme dans le sol pour l'autruche, c'est selon)

le tableau n'est jamais complet restons objectifs, sachons raison garder sécher nos larmes de jeunes filles et souper en paix

sereins ce n'est qu'un début, la démocratie n'est pas chose facile

j'étais plutôt resté à : ces incessantes explosions de promesses ciblées à l'est ou à l'ouest
,
0 sdf, 0 dette, 0 échec scolaire, 0 discrimination, 0 chômeurs, c'est tout, c'est out ? c'est toux ! 0 exclusion des handicapés, 0 sans papiers, 0 entreprise délocalisée, Gagner +, Travailler +, 0 socialistes, + d'agitateurs à gauche tant qu'ils font sécession, Ah Mittal, La Pêche, L'Agriculture ! Allez les bleus ! Ivresse d'une France populaire prise à bras le corps c'est à dire à chaque minute chacun soi moi... bientôt ton tour...

ATTENTION ACCROCHEZ VOUS C’est là que ça twist JE CHANGE DE POLICE

vive les canassons (en camargue et en santiags), vive la résistance (dans la neige des glières)... je vous aime (au zénith)

Promesses rebattues en serrages de vis… au sud,

opérations séduction, rythmées par les animations, les images fortes, les descentes de police et montées de marches

les sorties de film qui succèdent aux sorties élyséennes

oui le show est bien là, partout et nulle part ...

il court il court... il
est passé par ici...

Ouh, où, tu t’crois où l’ami ?

dans le poste, l'homme politique et son sparring partner (la victime ou le
miraculé ou le média tout court quand il s'agit du peuple est la star)

leur champs de pavane : fronts de la finance, du chômage de l'emploi du
logement de l'enseignement de la culture

J’ai vu l’aube bleuissante

le politique n'est pas l'artiste, il est l'art, mystificateur il est le
Mythe...

au passage le service public est passé à tabac

la culture est en crise d’ergots et fait son show pour sauver sa peau

on entend plus les artistes

et l’europe est utilisée comme marche pied au mieux et comme bouc émissaire toujours

faudra pas s’étonner si galopent les extrêmes

et nous on est idiot ou quoi ? Non bien sûr
Alors cherchons tranquillement, tranquille, tranquille

La madonne est calmée

Les rebelles sont lâchés

On va pouvoir travailler

Avec toutes les collectivités j’aimerai que le PS

En guise de rapport de force

N’attende pas la lune mais vite vite avance son contre projet

Je vois-voie-voix combien la réforme de décentralisation nous met à genoux

Ô

Demain nous aurons beau jeu de voir les cavalcades de notre grand président dans un collège bondé, un RER brûlé ou une crèche infestée

On pourra pas, on pourra plus s’étonner

A ceux qui peuvent encore jouer quelque chose

Et pour le passage de ballon STOP

Chacun peu là où il est NON MAIS

Pensez au rugby : défense en ligne si un seul manque c’est l’équipe qui manque et pour marquer obliger de jouer collectif


Tchin !

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